mardi 22 février 2011

Huningue : Augmentation légère du taux d’imposition en vue


La réforme de la taxe professionnelle ne laisse plus ou peu de marge de manoeuvres à Huningue. Photo Laurent Arnold

L’heure était au débat d’orientation budgétaire, jeudi soir, lors de la séance du conseil municipal de Huningue. Pour le maire, il faudra songer à augmenter « modestement » la pression fiscale.

Fiscalement parlant, le brouillard s’est quelque peu dissipé pour 2011, reste dense pour 2012, et ressemble à une purée de poix pour 2013. Ce sont les prévisions qui se sont dégagées hier soir de la séance du conseil municipal de Huningue, dont le « gros point » à l’ordre du jour était le débat d’orientation budgétaire.
L’adjoint aux finances communales, Denis Andolfatto, a fait en préambule le point sur quelques chiffres de la période 2006-2010 où l’on constate les augmentations, en section de fonctionnement, de l’ordre de 27,44 % pour les dépenses et de 14,88 % pour les recettes, alors que l’autofinancement est en baisse de 13,37 %.
Mais ce qui inquiète surtout les élus, c’est l’avenir. D’ailleurs l’adjoint a fait remarquer que l’on observe dès cette année « le fléchissement des recettes », premier effet de la réforme de la taxe professionnelle. Et ce dernier point est bien « le cœur de la discussion », comme le résume le maire, Jean-Marc Deichtmann. Car si « tout un bouquet de contributions compose la contribution économique territoriale [elle remplace la taxe professionnelle : N.D.L.R], l e total ne représente que 65 % de ce que représentait la TP. » Et le transfert « d’un peu plus de taxe d’habitation » vers les caisses des communes ne permet pas de compenser le manquer à gagner.

« Nous sommes complètement sous la coupe de ce que le gouvernement décide et décidera. Nous n’avons plus d’autonomie financière, constate encore le maire. Si 2011 paraît réglée, je me fais plus de souci pour 2012, et beaucoup plus pour 2013. Nous avons une véritable épée de Damoclès au-dessus de nous avec cette question : aurons-nous ces compensations ? »

Jean-Marc Deichtmann note encore que, jusqu’à présent, « on nous a laissé travailler et faire beaucoup de choses » mais rappelle que « ces investissements ont un coût d’entretien annuel. Qu’allons nous devoir faire pour maintenir ce niveau de service ? », s’interroge-t-il encore.

René Moebel s’est dit « effaré et scandalisé » par les décisions du gouvernement, alors que « nous allions vers une autonomie financière ». Il a aussi fait remarquer que « les contribuables sont assaillis de partout ». Bref, les élus devront résoudre l’équation de « faire plus avec moins », comme le résume le maire.
« Nous sommes engagés sur une voie avec très peu de marges. Les règles du jeu ont été changées en 2009 sans que nous soyons prévenus. À nous de nous adapter. Il faudra revoir très sérieusement nos méthodes de travail et réfléchir mieux aux dépenses », poursuit Jean-Marc Deichtmann. Plus concrètement, le maire a annoncé « qu’une réflexion est engagée avec comme axiome la baisse de 20 % de la part variable des dépenses de fonctionnement ». Cette part représente « entre 12 et 15 % des dépenses réelles du fonctionnement. L’économie sera d’environ 100 000 euros. »

Quant à la pression fiscale, Jean-Marc Deichtmann concède qu’on « ne peut jouer que sur les impôts des ménages », refusant ainsi comme certaines collectivités de matraquer les ménages avec des hausses de 30 %. Le maire constate même que le conseil pourrait décider de ne pas augmenter les taxes en 2011 puisque la base sera revalorisée de 2 %. « Mais égard à ce qui va se passer dans les années qui viennent, il nous faudra modestement augmenter notre pression fiscale. » Le maire avance un maximum de +1,5 % mais songe à fixer la chose à +1 %, ce qui représenterait 50 000 euros de recettes. Le conseil en décidera lors de la séance budgétaire en avril prochain, et très certainement encore dans le brouillard.

Source : L'Alsace

samedi 19 février 2011

I.D.E.A.L. : Identité Démocratie Ecologie Autonomie Localisme


Huningue Identitaire, le mouvement IDEAL ! Identité Démocratie Ecologie Autonomie Localisme

L'identité est constituée par la conjonction des principes de filiation et de transmission, le socle des traditions populaires et orales (dont la langue), les coutumes et les mœurs, l'acceptation d'un passé commun (l'histoire) et la volonté de vivre ensemble dans l'avenir. L'identité, c'est une certaine façon de fêter la vie, d'honorer les morts, de regarder le monde et aussi de le conter, ce qui suppose une mémoire commune.
L'identité d'un peuple est ce qui le rend incomparable et irremplaçable. Car l'identité, c'est à la fois ce qui fait que des hommes se ressemblent (et donc selon la loi naturelle indéniable se rassemblent) et ce qui différencie un homme d'un autre, un peuple d'un autre.
L'identité défendue par les Identitaires est plurielle et s'articule en plusieurs niveaux : l'identité charnelle (régionale), l'identité historique (française) et l'identité civilisationnelle (européenne). Pour nous, ces identités sont complémentaires. On peut donc, par exemple, se sentir à la fois Breton, Français et Européen, ou Dalmate, Croate et Européen ou encore Bavarois, Allemand et Européen. Chacune de ces identités renforce l'autre et constitue un ensemble organique cohérent.

La démocratie "représentative" est aujourd'hui une mascarade. Les lois sont faites par les hauts fonctionnaires, les grands industrielles, les lobbies et médias qui gravitent autour et certainement pas par les seuls élus. Si la France est endetté, connait une forte insécurité et perd son identité, ce n'est pas à cause du populisme mais bien au contraire à cause des oligarchies qui nous dirigent.
La démocratie que nous défendons nous identitaire, c'est la démocratie directe, aussi bien au niveau national qu'au niveau local. Ce modèle permet à travers des référendums déclenchés par une pétition de citoyens, de s'opposer à une loi voté par le parlement (ou s'opposer à des projets votés par les municipalités, les conseils généraux...etc). C’est un outil efficace contre les augmentations abusives d’impôts ou de dépenses publiques.
Le second avantage c’est l’initiative populaire : une pétition déclenche, si elle atteint suffisamment de signatures, un référendum sur un sujet que le gouvernement et le parlement n’osent pas aborder ! En Suisse, l’immigration, la lutte contre la drogue, les OGM, la durée du travail sont des sujets fréquents.

L’écologie, la vraie ! Celle qu'on peut surnommer l'écologie humaine, s’intéresse à l’homme et à son territoire enraciné. Du point de vue de l’écologie humaine, il y a un rapport particulier entre nos paysages et notre civilisation, la civilisation européenne d’expression française ; nos sites et nos monuments sont des biens précieux qui font ce que nous sommes, qui sont parties intégrantes de notre identité ; nos forêts et nos landes, nos prairies et nos marais, nos torrents et nos rivières méritent d’être protégés des folies collectivistes, marchandes ou technicistes ; pour l’écologie humaine il faut lutter contre l’enlaidissement utilitaire et ne pas tout sacrifier au temps immédiat mais inscrire nos actions sur la terre de nos pères dans le temps immémorial.

L’écologie humaine, enracinée, identitaire et localiste est proche des peuples et des patries charnelles à la différence de l'écologie planétaire (ou écologie business) qui ne s'intéresse qu'à l'enlaidissement du monde avec ses éoliennes, ses capteurs solaires et sa remise en cause de nos règles traditionnelles de construction.

L'autonomie ou prendre son destin en main. Parce que nous savons trop bien que nous ne sommes plus protégés, et c’est bien parce que l’Etat a abandonné sa première mission qui est d’assurer la sécurité des citoyens que nous ne lui reconnaissons plus aucun droit sur nos vies. L’Etat ne nous défend plus ? Alors nous allons nous défendre nous-mêmes ! Autonomie, autogestion, autodéfense ! 

Le localisme, c’est la préférence pour la proximité qu’il faut opposer à l’idéologie mondialiste qui valorise le nomadisme. C'est la proximité territoriale, proximité de parenté, proximité culturelle notamment. C'est éviter aux gens de se perdre dans des bouchons pour aller travailler à plus de 20, 30, 50 km de chez-eux. C'est défendre le commerce de proximité, les PME, la paysannerie, le terroir ! Le localisme allie protection de l'environnement et hausse de l'économie.

jeudi 17 février 2011

Discours d'Arnaud Gouillon le 17 février 2010 concernant l'indépendance du Kosovo

Aujourd'hui, 17 février 2011..triste anniversaire de l'indépendance du Kosovo. Indépendance ou plutôt création d'une nouvelle province musulmane/albanaise ? Vous trouverez la réponse en regardant la vidéo ci-dessous :
 
Kosovo je Srbija ! - Le Kosovo est Serbe !

mercredi 16 février 2011

Arnaud Gouillon déjà en campagne


Dans le cadre de son tour de France en vue des Présidentielles, Arnaud Gouillon, 25 ans, candidat du Bloc Identitaire, un parti fondé en 2003 sur « le réveil des identités » avec un sanglier gaulois en logo, a rencontré hier soir une centaine de sympathisants à Lampertheim.

Dans la journée, le candidat qui dit avoir déjà « un nombre significatif » de promesses de signatures de maires, était à Strasbourg. Accompagné de Jean-David Cattin, Suisse et membre du bureau exécutif du Bloc Identitaire, et de Jacques Cordonnier, président d’Alsace d’Abord qui soutient la candidature du jeune Grenoblois : « J’ai trouvé dans le Bloc Identitaire une structure qui défend nos vues » Arnaud Gouillon, ingénieur en prévention de risques industriels et environnementaux met en avant : « L’identité, la démocratie, le localisme. Pour maintenir le tissu économique de nos régions, il faut introduire la détaxation de proximité, un pourcentage suivant le nombre de kilomètres » Explication : « Si demain je crée un programme informatique, ça coûtera plus cher de le faire en Inde qu’en France » Autre exemple, « Ici à Strasbourg, une prune de Kehl sera moins chère qu’un abricot du Sud-Ouest ». Arnaud Gouillon veut « une Europe plus politique, plus puissante. Le siècle qui s’ouvre sera centré sur les civilisations, on le voit avec la Chine et le monde arabe » annonce-t-il. Rappelant qu’en Algérie, « l es prières dans la rue sont interdites », il refuse celles-ci en France tout comme la construction de lieux de culte musulmans : « Une mosquée est aussi un centre politique, une base de prosélytisme. La démocratie directe, comme la votation en Suisse, devrait pouvoir en France s’exprimer sur ce sujet ou celui des OGM. » Un discours auquel, dit-il, « les gens sont sensibles »

Source : DNA